lundi 26 septembre 2011

Pseudoscience racialiste, suite.....

Nouvelle réponse adressée au racialiste répondant au pseudo de darwincwg et qui ne tient toujours pas compte, ni ne comprend les explications qui lui sont fournies.

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Darwincwg, je dois dire que ta mauvaise foi est pour le moins déplorable. Tu ignores les arguments et sources qui te sont adressé pour répéter en boucle les mêmes sophismes dont il a déjà été démontré qu'il s'agit.....de sophismes. De plus dans un de tes commentaires tu as d’abord voulu m’assimiler de façon parfaitement gratuite et mensongère, à un gus qui soutiendrait l’idée d’une hérédité nulle concernant les différences «d’intelligence» entre individus. Lorsque je te rappelle alors que je n’ai jamais nié le fait qu’il existe bien évidemment une influence génétique en matière de psyché entre les individus, tu me réponds ceci.

Aaah... les gènes sont donc responsables des différences intra-raciales observées... mais pas interraciales ? Les africains et les européens, qui ont vécu dans des milieux séparés pendant 100 mille ans, ont les même génotypes intellectuels, en terme qualitatif et de fréquence de gènes ? C'est très vraisemblable dites-moi tout cela, puissamment raisonné. darwincwg

Darwincwg, as-tu simplement ne serait-ce que le quart du tiers de notions élémentaires en matière de génétique des populations, d’hérédité et plus spécifiquement de paléoanthropologie?

Tout d’abord on parle de fréquences alléliques, les allèles étant différentes version de mêmes gènes. Deuxièmement il n’y a pas deux individus (à l’exception des vrais jumeaux) qui ont le même génotype. Et si l’on raisonne en termes de populations tu trouves des différences de fréquences alléliques entre l’Europe du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest ou même entre deux pays voisins. Bref les différences de fréquences alléliques ne correspondent pour la plupart pas aux grandes « subdivisions raciales » comme on les appelle parfois, ces dernières étant des virtualités statistiques basées sur des corrélations entre les différentes fréquences de différents allèles de certains gènes (voir par exemple les études utilisant l’indice Fst souvent utilisé en la matière). [1]

Enfin non les africains et les européens n’ont pas vécu séparé depuis 100'000 ans…..Car par exemple le dernier ancêtre masculin commun de l’humanité moderne nous ayant transmis son chromosome Y (le fameux «Adam Chromosomique»), est estimé a bien moins de 100'000 ans. [2] Mais surtout une récente étude montre l’existence de probables flux gènes ayant eu cours entre l’Eurasie et l’Afrique aux alentours d’il y a 40'000 à 20'000 ans seulement! [3]

Dois-je te rappeler que les divergences génétiques entre les populations modernes à travers le monde, malgré les différences en termes de fréquences alléliques existantes, sont bien moindre que les divergences génétiques existantes entre les différentes populations de chimpanzés? [4] [5] [6]


Schéma illustrant les distances génétique mesuré avec l’ADN mitochondrial, entre les populations de différentes espèces. Malgré un échantillonnage plus vaste (811 individus pris sur différents continents), l’on trouve moins de distance génétique entre les différentes populations continentales humaines, qu’entre les différentes sous-populations de chimpanzés ou de gorille pourtant présentes sur le seul continent africain. Cela témoignant de la grande proximité génétique et phylogénétique des populations humaines actuelles. Ces résultats étant confirmé par des études portant sur le génome à proprement parler. Schéma tiré de Pascal Gagneux et al (1999) [7]

Ces mises au point étant faites il reste donc la question des différences «d’intelligence innée» supposées entre les différentes populations humaines actuelles. Chose sur laquelle je reviens plus en détail plus bas dans mon présent message.

Néanmoins je précise déjà que:

1. Il faudrait déjà disposer d’une définition claire de ce qu’est «l’intelligence» qui ne peut certainement pas se réduire aux seuls succès dans les réponses fournies à une série de tests standardisés à savoir les tests de QI.

2. Déterminer que les divergences de QI entre populations s’expliquent réellement de manière prépondérante par des différences de fréquences alléliques et donc contrôler via des protocoles expérimentaux rigoureux, les influences environnementales afin de les dissocier des facteurs génétiques.

Encore une fois j’aborderai plus en détail ces deux points plus bas, références à l’appui cela va de soi.

Mais tout d'abord revenons sur la suite de ta prose darwincwg.

Les différences intellectuelles entre les races sont conséquentes des différents environnements dans lesquels elles ont vécu, avec en particulier l’impact du principal âge de glace (-28000 à -10000) dans l'hémisphère nord exerçant des pressions de sélection pour une plus grande intelligence pour survivre.
Il y eu apparition de mutations pour plus d’intelligence dans les populations nombreuses et soumises au stress du froid et augmentation progressive par sélection naturelle des fréquences des gènes pour une plus haute intelligence. darwincwg

Ta présente prose darwincwg prouve encore une fois tes profondes lacunes en matière de biologie de l’évolution et d’évolution humaine en particulier.

1. Les mutations n’apparaissent pas en fonction de l’environnement mais indépendamment de celui-ci, les mutations se produisant de manière aléatoire. Seule la sélection est susceptibles de favorisé telle ou telle mutation c’est-à-dire de sa fixation au sein d’une population. De plus la sélection n’est pas seule à entrer en jeu la dérive génétique a également une grande importance dans la fixation ou non de certains allèles et donc l’évolution des populations.

2. Rien ne prouve que les peuplades vivant plus au Sud n’ont pas eu des pressions sélectives moins moins importantes que les peuplades vivant dans les climats froids, et susceptibles de favoriser les individus les plus «intelligents» (quoi qu’il faudrait encore une fois déjà préciser ce que l’on entend exactement par-là). Les forêts tropicales comprennent divers dangers et sont propices à bon nombre de maladies De plus pendant la glaciation une bonne partie du continent africain connu une intense désertification avec à la clef raréfaction des ressources et donc nécessité de s’adapter.

3. Si le climat froid génère réellement une plus grande «intelligence» comment expliquer le cas de l’homme de Neandertal? Neandertal ayant disparu suite à l’arrivé de l’homme moderne en Europe!

On sait que les premiers hommes modernes arrivés en Europe venaient de latitudes plus méridionales. La morphologie des premiers européens modernes se caractérisait par exemple par des membres plus longs par apport au tronc que la moyenne des européens actuels (là où les populations tropicales conservent en moyenne ces proportions de type «tropicale»). [8] Pourtant ces hommes modernes venus de climats plus chauds portaient avec eux des innovations culturelles que n’avaient jamais accomplis les Néanderthaliens [9] malgré des dizaines de milliers d’années de présence en Europe c’est-à-dire dans un climat plus froid. Et pire encore Neandertal disparu peu à peu laissant la place à Homo sapiens sapiens. Étrange car selon la thèse de Richard Lynn (oui darwincwg tes sources je les connais) cela devrait être exactement le contraire, Néanderthal soumis au climat plus rude aurait dut surpasser intellectuellement, culturellement et donc techniquement les Homo sapiens issu de climats plus chauds, ce qui ne faut absolument pas le cas!

Mais Richard Lynn ne s’embarrasse bien évidemment pas de prendre ne compte les faiblesses de ses thèses rendant donc toutes ses déductions racialistes bancales!

Les différences de QI entre les races expliquent les différences dans la capacité à faire la transition néolithique de chasse-cueillette à l'agriculture sédentaire, la construction des premières civilisations et le développement des civilisations matures durant les deux mille dernières années. La position des environnementalistes qui prétendent que depuis son apparition il y a 200000 ans, les hommes, séparés par des barrières géographiques dans différentes parties du monde, ont évolué en une dizaine de races différentes avec des différences marquées dans la morphologie génétique, les groupes sanguins, et l'incidence des maladies génétiques et pourtant auraient les mêmes génotypes pour l’intelligence, est si improbable que ceux qui l'avance doivent être totalement ignorants des principes fondamentaux de la biologie évolutive ou avoir un agenda politique pour nier de cette manière l'importance de la race. Ou les deux. darwincwg

J’imagine que tu disposes des mesures de QI des peuplades du Néolithique pour affirmer une telle chose…..Ah non c’est juste tu te réfères bêtement aux thèses de Richard Lynn qui ne contiennent bien évidemment aucune donnée concrète en la matière en plus de partir du postulat que l’intelligence peut se mesurer à l’aide de tests standardisés ne prenant même pas en compte l’ensemble des manifestations de la psyché pouvant être rangées dans le label «intelligence». Concernant les innovations ayant eu cours durant le Néolithiques Richard Lynn ignore par ailleurs les divers facteurs géographiques et environnementaux susceptibles d’expliquer les différences dans le développement des société ainsi que le fait que des peuplades d’Afrique noires avaient également développé agricultures et métallurgie bien avant notre ère. [10]

Autre point important, les caractéristiques telles que les différences de fréquences en matière de groupes sanguins et de maladies génétiques, ne définissent pas des «races» sauf à considérer comme formant une «race» n’importe quelle population différant en matière de fréquences alléliques par apport à une autre….. Auquel car les basques devraient alors être considéré comme étant une «race»! Et pour les différences morphologiques ce n’est non plus pas forcément aussi évident que de s’en servir pour s’adonner à des classifications raciales.

Même les différences phénotypiques visibles peuvent induire en erreur en matière de classification raciale.

Le dernier point étant que ce que tu appelles l’«intelligence» n’est pas formellement défini. Le mot «intelligence» lui-même étant un terme générique comprenant en réalité diverses manifestations complexes de notre psyché! C’est d’ailleurs là que Richard Lynn et autres dogmaticiens du QI se fourvoient gravement. Ce qu’on appelle l’intelligence englobes divers capacités cognitives, qui individuellement pour certaines pourraient être considéré comme étant des phénotypes, mais qui même individuellement sont tributaire de multiples gènes, de facteurs environnementaux et mêmes souvent d’autres capacités cognitives. C’est ainsi par exemple que des chercheurs ont remarqué qu’en entrainant sa mémoire, l’on augmente son «intelligence fluide» alors que la mémoire est sensée être indépendante de cette dernière. [11] Par ailleurs je le répète pour que cela soit clair, le plus grave étant que les tests de QI ne prennent de loin pas en compte l’ensemble des aptitudes cognitives susceptibles d’être rangées sous le label «intelligence».

Cette non prise en compte de manifestations cognitives importantes par les tests de QI ainsi que la complexité de notre psyché, des divers gènes et interactions de gènes entrant en compte ainsi que la manière exacte dont l’environnement peut modifier la dite psyché, ne sont bien évidemment pas envisagés par Richard Lynn!

Or sans envisager ces points et sans vraiment démêler la complexité de la psyché, l’affirmation de Richard Lynn selon laquelle les différences de QI entre populations évoluant dans des environnements sensiblement différents, prouvent une différence innée en matière d’intelligence, entre ces même populations, demeure une affirmation parfaitement gratuite!

En fait la notion même d’«intelligence» n’étant pas formellement définie on ne peut guère la quantifier avec un test standardisé qui aurait une portée universelle sans possible biais d’ordre social ou si tu préfères «anthropologique».

Aujourd’hui l’on est certes capable d’identifier l’influence probable que peuvent avoir certains allèles individuels sur certaines capacités, et encore de manière limité. Récemment l’on a été capable de faire une corrélation entre divers SNPs et des résultats à des «tests d’intelligence» en limitant au mieux, mais pas entièrement, les biais environnementaux. Mais on ignore quels sont les influences respectives de ces divers SNPs et de leurs interactions sur la psyché.

Enfin concernant les différences moyennes en matière de QI entre des populations évoluant dans des environnements sociaux différents il n’existe pas de démonstration en génétique montrant que les différences de moyennes sont d’origine génétiques. Et pour cause il n’existe pas de moyens de contrôler les variables environnementales pour les exclure et isolés les influences génétiques! Et le fait que la psyché est très malléable au contexte environnemental, c’est-à-dire social, éducatif et familial, rend pareil contrôle quasiment impossible.

J’avais déjà eu l’occasion dans ce message, d’expliquer comment en biologie on procède pour isoler les variables environnementales influant sur une population d’organismes, afin de déterminer l’influence du génome dans des variations phénotypiques très sensibles aux fluctuations environnementales (c’est-à-dire pouvant variés de façon importante en fonction de l’environnement, on parle alors d’une forte plasticité phénotypique). Pour cela on contrôle de manière stricte l’environnement de l’organisme et hormis l’échantillonnage qui se doit d’être important, l’on réitère si possible l’expérience avec plusieurs générations d’organismes toujours dans un environnement strictement contrôlé. [12]

Or aucune démonstration de cette rigueur n’existe dans la littérature «racialistes», les enfants noirs adoptés par les blancs ne respectant pas les critères de rigueurs requis car laissant paraître plusieurs biais potentiels. Et auxquels on peut opposer certaines données contradictoires. [13] Et le tout en ignorant le fait que bon nombre de psychologues mettent en garde contre l’usage non-contextualisé des tests de QI qui ne constitue pas un bête échelonnage du niveau d’intelligence quoi qu’en dise les Richard Lynn et compagnie. [14] [15]

Ainsi avec «l’intelligence» on se retrouve avec un problème non-résolu bien que l’on puisse cependant déjà déterminer quelques points intéressants.

Car par exemple même en admettant des différences de fréquences alléliques sensibles entre populations concernant des allèles impliquant des différences innées pour telle ou telle capacité cognitives, à quel point ces différences peuvent-elles exacerbées et/ou effacées par les facteurs environnementaux affectant également les capacités en question?

Pour répondre reprenons l’exemple d’un milieu institutionnalisé on constate que les enfants noirs ont en moyenne un QI plus élevé que les blancs [16] je pourrais en déduire que génétiquement les enfants noirs ont un avantage pour les capacités cognitives mesurés par les tests de QI! À cela tu me répondras sans doute que plein d’autres données statistiques montrent le contraire. Mais si aucune de tes données n’ont été faites en maîtrisant de manière stricte les variables environnementales, alors tu n’as guère de démonstration montrant que les enfants noirs ont un désavantage génétique, tout au plus mets-tu en doute mon affirmation selon laquelle les noirs auraient un avantage. Car tout ce que l’on est donc parvenu à montrer c’est que l’influence de l’environnement sur la moyenne des populations, détermine de manière très importante la moyenne de QI des populations! Elle l’influence bien plus que le font d’éventuelles différences en matière de fréquence d’allèles impliqués dans certaines capacités cognitives mesurées par le QI! À ce titre fie toi à ce sympathique article de Ned Block [15] qui devrait t’éclairer plus en détail sur la question de l’héritabilité! À ce titre voici un extrait de l'article en question qui devrait te faire réfléchir.

Supposez que vous achetiez un sachet de graines de maïs ordinaire. Vous en faites pousser une poignée dans un environnement bien contrôlé, où toutes les graines reçoivent la même lumière et la même solution nutritive. Les plants de maïs vont varier en hauteur. Comme l'environnement est le même pour tous, l'héritabilité - telle que définie plus haut - de la taille des plants sera de 100 %. Prenez maintenant une poignée du même sachet, et faites pousser les graines dans un environnement tout aussi uniforme, mais cette fois avec une solution nutritive insuffisante. Vous aurez à nouveau une variation de la taille de vos plants, mais tous seront rabougris. L'héritabilité de la hauteur des plants de maïs dans ce deuxième groupe est à nouveau de 100 %. Malgré une héritabilité de 100 % dans chaque groupe, la différence de taille entre les deux groupes est due entièrement à l'environnement. Ned Block [15]

Tous ces rappels darwincwg devant te permettre à présent de comprendre pourquoi, même en admettant l'importance de facteur génétiques dans les différences de QI d’un individu à l’autre, cela n’exclue de loin pas que les différence inter-population aient des causalités environnementales! Et cela d’autant plus que l’étude publié récemment dans la revue «Nature» corrélant les différences individuelles dans les résultats de QI et certains SNPs, n’arrive, pour les différences entre individus, qu'à une estimation d’environ 50% pour la contribution des polymorphismes génétiques. Et cela encore une fois en se limitant qui plus est aux seuls tests de QI, c’est-à-dire sans prendre en compte l’ensemble des manifestations de la psyché et de leurs interactions composant ce qu’on appelle communément «l’intelligence».

Ces rappels en matière de biologie, de méthodologie, d’hérédité et de psyché devraient te pousser à t’interroger sérieusement sur la crédibilité de Richard Lynn et des autres racialistes. Car considérer le QI comme un banal phénotype, affirmer pouvoir mesurer «l’intelligence» avec un seul chiffre sur une échelle unique tout en n’amenant aucune démonstration génétique sérieuse soutenant que les différences moyenne de QI entre populations sont d’origine génétiques, et étendre ces spéculations à la préhistoire humaine où les données et démonstrations sont encore moindres, c’est tout simplement de la charlatanerie!

Et cela devrait également te pousser à remettre sérieusement en question tes accusations à l’encontre de ceux qui rejettent les thèses racialistes pour ce qu’elles sont à savoir de la merde en barre!. Tu accuses en effet tes contradicteurs d’avoir un agenda idéologique et politique, sans même te demander si tes sources (Rushton, Jensen, Lynn et compagnie) ne pourraient pas elles aussi avoir le leur…..C’est amusant lorsque l’on sait que, par exemple que John Philippe Rushton est à la tête d’une organisation fondé par Wickliffe Preston Draper, dont les sympathies pour le régime nazi ne sont guère un secret et dont l’organisation avait clairement des objectifs idéologiques racistes et eugénistes…..Étrange car aujourd’hui cette même organisation est toujours centrée sur la question de la «race» et semble être totalement autiste aux faiblesses des thèses qu’elle défend…..

Aussi darwincwg, je t’invite à te renseigner davantage en matière d’hérédité, de génétique des populations, de biologie de l’évolution et de paléoanthropologie via des sources autres que l’équipe de joyeux drilles racialistes auxquels tu te réfères. Car vois-tu si les thèses racialistes de Rushton, Jensen, Lynn et compagnie ne sont pas considérés comme pertinentes par la majorité des anthropologues et des biologistes ce n’est pas pour des raisons politiques mais bel et bien pour le manque total de bases et de rigueur scientifiques des thèses en question.
En espérant que tu tiendras cette fois-ci des arguments qui te sont présenté comme il se doit.

À bon entendeur!

Salut!

Références:

[1] Bertrand Jordan (2008), L’humanité au pluriel, Éditions du Seuil 2008

[2] Peter A. Underhill et al (2000), Y chromosome sequence variation and the history of human populations, Nature

[3] Heng Li and Richard Durbin (2011), Inference of human population history from individual whole-genome sequences, Nature

[4] Henrik Kaessmann Victor Wiebe and Svante Pääbo (1999), Extensive Nuclear DNA Sequence Diversity Among Chimpanzees, Science

[5] Anne C. Stone et al (2002), High levels of Y-chromosome nucleotide diversity in the genus Pan, Proceedings of the National Academy of Sciences

[6] Anne Fischer et al (2003), Evidence for a Complex Demographic History of Chimpanzees, Molecular Biology and Evolution

[7] Pascal gagneux et al (1999), Mitochondrial sequences show diverse evolutionary histories of African hominoids, Proceedings of the National Academy of Sciences

[8] Jean-Jacques Hublin et Bernard Seytre (2008), Quand d’autres hommes peuplaient la Terre, Éditions Flammarion 2008

[9] Michael Bolus et Nicholas Conard (2011), Les débuts de la culture en Europe, Pour La Science, numéro 407 -Septembre 2011

[10] Jared Diamond (1992), De l'inégalité parmi les sociétés, Éditions Gallimard 1997

[11] Susanne M. Jaeggi et al (2008), Improving fluid intelligence with training on working memory, Proceedings of the National Academy of Sciences

[12] T. Steinger, P. Haldimann, K . A. Leiss and H. Müller–Schärer (2002), Does natural selection promote population divergence? A comparative analysis of population structure using amplified fragment length polymorphism markers and quantitative traits, Molecular Ecology

[13] Willerman, L., Naylor, A. F., & Myrianthopoulos, N. C. (1974), Intellectual development of children from interracial matings: Performance in infancy and at 4 years, Behavior Genetics

[14] Un plaidoyer et une mise en garde contre le QI, Le Journal des Psychologues, numéro 230 – septembre 2005

[15] Ned Block, Race, gènes et QI, La Recherche

[16] Barbara Tizard et al (1972), Environmental Effects on Language Development: A Study of Young Children in Long-Stay Residential Nurseries, Institute of Education, University of London

vendredi 16 septembre 2011

Réponse à un racialiste

Récemment un commentaire pour le moins «étrange» (doux euphémisme) a été posté par une personne répondant au pseudo de darwincwg suite à mon article intitulé Race & Intelligence ou la Pseudoscience Scatologique. Pour rappel cet article était une réfutation des âneries racialistes voulant que l’on ait prouvé l’infériorité intellectuelles de certaines populations par apport à d’autres via les moyennes de QI. Or l’auteur du présent commentaire adhérant lui-même aux inepties racialistes a ainsi voulu exprimé son désaccord. Problème son commentaire ne fait que confirmer le caractère inepte du racialisme auquel il adhère.

À ce titre je réponds ci-dessous plus en détail au commentaire de darwincwg. Mais je me demande si l’intéressé lira ma présente réponse compte-tenu du fait qu’il ne semble même pas avoir tenu compte des divers arguments du message qu’il a commenté. Toujours est-il que malgré cela je réponds au commentaire en question de la manière la plus courtoise possible et cela malgré le torrent de conneries racialistes que le dit commentaire essaie de faire passer pour des vérités scientifiques.

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Salut darwincwg.

Avoir des commentaires opposé aux messages de mon blogs est une bonne chose, mais encore faut-il que les commentaires en question tiennent compte des messages qu’ils sont sensé commenté. Ce qui n’est hélas absolument pas le cas de ton commentaire, n’amenant même pas un quart d’ongle à ronger en matière d’argumentation. Quant aux sites auxquels tu te réfères, eh bien, ils sont d’une stupidité affligeante et encore je suis gentil!

Mais entrons dans le vif du sujet en revenant plus en détails sur tes propos.

L'auteur de ce blog est bien évidemment un idéologue qui prend ses désirs d'égalité pour des réalités, c'est flagrant. darwincwg

Ton commentaire commence mal à savoir avec une vulgaire attaque ad hominem ignorant totalement l’avant-propos que j’avais adressé dans mon message que tu prétends commenté. Ta présente affirmation à mon encontre est donc aussi déplacé que gratuite en plus de n’adressé aucun des arguments que j’ai présenté dans mon message.


Les noirs sont génétiquement plus proches des homo erectus, considérez-vous les homo erectus comme pareillement doués cognitivement que les européens ? Je ne sais pas... peut-être mais dans ce cas je pense que c'est vous qui avez quelques problèmes intellectuels. darwincwg

Puis-je savoir mon cher darwincwg où as-tu été pêché l’affirmation selon laquelle les noirs seraient génétiquement plus proche d’Homo erectus que les non-noirs? Avez-vous une étude scientifique sérieuse à nous proposer permettant d’affirmer sans sourciller une telle chose?

La vérité mon cher darwincwg c’est que votre présente affirmation ne se base sur strictement que dalle!


En réalité l'idée que les noirs-africains sont plus proches des Homo erectus que les populations européennes et asiatiques a notamment été défendu en 1962 par l'anthropologue Carleton Stevens Coon (voir image ci-dessus). Mais depuis les thèses racialistes de Coon ont été battus en brèche par la génétique et d'autres avancées en paléoanthropologie. Aujourd'hui les spécialistes ont rejeté les thèses de Coon, thèses qui reflétaient d'avantage les préjugés raciaux de ce dernier qu'une quelconque réalité scientifique


J’ai déjà eu l’occasion de revenir dans deux de mes messages précédents à savoir ici et ici, sur les données génétiques existantes concernant les divers populations humaines actuelles, et aucune n’amène de démonstration d’une plus grande proximité génétique des noirs (africains ou non) avec Homo erectus. Et cela d’autant plus que l’ADN d’Homo erectusnous encore inconnu. Enfin non peut-être pas car l’ADN retrouvé chez l’Hominidés de Denisova appartenait peut-être à une forme tardive d’Homo erectus, cependant il se peut qu’il s’agisse également une forme particulière d’Homme de Néanderthal [1]. Toujours est-il que la présence d’ADN issu de la lignée de l’homme de Denisova a été retrouvé chez les Mélanésiens actuels mais pas, tout du moins jusqu’ici, chez les autres populations humaines. [2]

Si on ignore jusqu'ici l'identité réelle de l'Hominidé de Denisova. Était-ce une forme particulière d'Homo erectus ou de l'Homme de Néanderthal? Les deux sont possibles. Toujours est-il que cet lignée d'Hominidés a légué une partie de son génome aux population mélanésiennes actuelles. Mais donc pas aux noirs-africains

Mais surtout l’on a également retrouvé l’ADN avéré de Néanderthaliens. Le truc c’est que cette ADN néanderthaliens n’a jusqu’ici été retrouvé que chez les populations non-africaines, blancs-européens compris et non pas chez les noirs-africains analysés jusqu’ici [3] [4]. Bref techniquement ce sont les eurasiens qui sont génétiquement plus proches d’hominidés archaïques aujourd’hui disparus et non pas les noirs-africains! Bien sûr la trace d’ADN néanderthaliens ou d’autres lignées humaines jusqu’ici disparus n’est pas exclus chez les africains [5] comme cela est par ailleurs déjà avéré chez les non-africains, mais donc aucun paléoanthropologue ou généticien ne peut affirmer ou affirmer que les noirs africains sont génétiquement plus proches d’Homo erectus que le sont les autres populations humaines.


Si il est avéré que les populations non-africaines sont génétiquement plus proches d'au moins certains néanderthaliens. Rien ne permet à ce jour d'affirmer que les africains seraient génétiquement plus proches des Homo erectus, aujourd'hui disparus.


Ce n’est d’ailleurs pas ce qui ressort de l’analyse du génome des différentes populations humaines. Les populations non-africaines formant, en matière de diversité génétique, un «sous-ensemble» d’une diversité génétique essentiellement africaine.



Je constate donc qu’il vous reste énormément à apprendre mon cher darwincwg.

Richard Lynn est le Darwin de notre époque, il est évidemment raciste ou racialiste (Comme Darwin, Voltaire, Nietzsche, Hegel, Montesquieu, Kant et un nombre considérable de prix Nobel décédés ou encore en vie) puisque les races humaines ne sont pas identiques. darwincwg

Richard Lynn est le Darwin de notre époque….. Voilà une affirmation qui a de quoi faire sourire sachant que Richard Lynn n’est même pas un biologiste et est de toute évidence un parfait ignare doublé d’une parfait connard en matière de biologie et d’anthropologie (qu’il s’agisse d’anthropologie physique, sociale ou culturelle). Quand à Charles Darwin oui il avait les préjugés racistes de son époque mais manque de pot ce ne sont pas ses préjugés racistes qui sont passés à la postérité. Quant aux philosophes que tu cites là ils sont totalement hors propos en matière de démonstration biologique ou plus exactement génétiques. Idem pour la référence à des Prix Nobel aux opinions racistes, les opinions racistes de Prix Nobel cités (avec l’exemple de James Watson ci-dessous) ne signifiant pas que ces opinions se basent sur des démonstrations probantes! Or justement les opinions exprimé ne se basent sur strictement que dalle en matière de démonstration scientifique. J’avais d’ailleurs déjà eu l’occasion d’expliquer dans ce message en quoi les racialistes n’ont guère de démonstrations rigoureuses venant appuyer leurs assertions.

L'argument d'autorité ne constitue pas une argumentation valide, techniquement cela ne constitue pas une argument du tout!

M’enfin bon darwincwg, ta présente prose démontre simplement ton ignorance crasse aussi bien ne matière de biologie de l’évolution que d’anthropologie. Le fait que tu ignores les arguments que j’ai présenté dans mon message précédent multiples références à l’appui, au point de n’avoir à y substituer des «arguments d’autorité» ne fait que démontrer le faiblesse de la position défendue par les racialistes.
À ce titre revenons sur la citation de James Watson que tu as posté.

«Il n'y a aucune raison de s'attendre à ce que les capacités intellectuelles de peuples séparés géographiquement dans leur évolution aient évolué de manière identique. Notre volonté de distribuer des pouvoirs intellectuels égaux, comme une sorte de dotation universelle, cette volonté ne sera pas suffisante pour qu'il en soit ainsi.
James Watson, prix Nobel de médecine, «évitez les gens ennuyeux», 2008.

Cette citation est amusante car totalement floue, ne pointant vers rien de concret et donc au final ne nous disant strictement que dalle! Car James Watson nous parle ici de «capacités intellectuelles» répartie inégalement…..soit, mais de quelles «capacités intellectuelles» nous parle-t-il et pourquoi celles-ci se répartiraient inégalement selon lui?

Ah oui c’est vrai pour ce dernier point James Watson soutient que l’inégalité de répartition des capacités qu’il n’a pas nommé, serait d’origine génétique. Problème il n’amène strictement aucune démonstration et omet de dire les nombreuses inconnus existant en matière de psyché et donc de «capacités intellectuelles».

Par exemple la «capacité» à s’orienter dans l’espace peut être considéré à juste titre comme étant une capacité intellectuelle. Elle peut être répartie inégalement d’une population à l’autre mais sans contrôle des variables environnementales et culturelles strictes, on ne peut pas affirmer qu’une inégalité de répartition de cette capacité entre deux populations est d’origine génétique ou environnementale (voir mon message précédent pour plus de détails). Enfin même si une origine génétique était avéré pour cette capacité + quelques autres en matière de différence moyenne entre populations, on ne pourrait pas affirmer que les populations ayant en moyenne des meilleurs capacités concerné ces facultés spécifiques, sont globalement plus intelligentes que les autres, sans avoir mis le doigt sur les diverses manifestations de notre psyché que l’on rangerait sous le label «intelligence».

Si on ajoute à tout cela l’importe énorme que revêt la plasticité cérébral dans bon nombre de manifestations de notre psyché, on est mal barré pour s’adonner à une «quantification» de l’intelligence innée au sein des différentes populations.

Bref les propos de James Watson sont ici parfaitement creux et passent sous silence la complexité d’une question ne pouvant être perçu comme étant un simple problème d’ordre quantitatif comme James Watson à l’air de la soutenir.

Par ailleurs je me souviens darwincwg que tu étais intervenu sur une forme de discussion pour soutenir l’existence de données génétiques soutenant tes dires selon lesquels les noirs-africains seraient génétiquement moins intelligents que les blancs-européens. Permet moi de retranscrire ici une réponse détaillée que j’avais également fournie sur le forum en question.

Gène CHRM2(Chromosome 7) Gain de 6,89 points de Q.I chez les individus porteurs de l'allèle A de rs2061174 dans la population adulte. L’allèle apparait chez 45 pourcent des africains, 80 pourcent des européens et 100 pourcent des est-asiatiques, suivant l’ordre hiérarchique du Q.I. Gène dysbindin-1 (Chromosome 6) Il existerait 6 allèles différents de ce gène. Les différences de fréquences entre les races expliqueraient un tiers des différences intellectuelles entre les noirs et les européens. Un allèle de ce gène montrerait une corrélation particulièrement forte avec le Q.I. Il est présent chez 93 pourcent des est-asiatiques (Chinois et japonais), 82 pourcent des européens et 63 pourcent des africains, ce qui suit l'ordre hiérarchique du Q.I. darwincwg

Commençons par le gène codant la protéine dysbindin-1 à savoir le gène DTNBP1. Ce gène avait retenu l’attention des chercheurs car certaines variantes alléliques de ce gènes pourrait être associé, c’est-à-dire- prédisposer à la schizophrénie. Concernant ce gène les racialistes citent souvent une étude [6] qui a tenté de démontré l’existence d’un lien entre les différentes variantes alléliques de ce même gène et le facteur «g» sensé être une mesure objective de l’intelligence (ce qui n’est pas le cas). Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’association entre des allèles particuliers du gène DTNBP1 et les soit disant «mesures d’intelligence» sont pour le moins faibles, car les variations phénotypiques du gène DTNBP1 n’expliquerait qu’environ 3% de variance totale de «g». En ajoutant que selon les auteurs de l’étude, eux-mêmes la manière dont certains allèles du gène DTNBP1 influeraient les capacités cognitives des individus, ne demeure pas claire. Bref nous avons une déduction d’une possible influence de variations particulière d’un gène à partir d’une corrélation faible avec une mesure biaisée de l’intelligence, sans démonstrations de fond. Tout cela rendant d’office débile toute déduction hâtive sur le fait que les différences de fréquence alléliques existant pour ce gène entre les différentes populations humaines soient responsables des différence de QI observé et/ou de supposées différences «d’intelligence» d’une population à l’autre.

Concernant l’autre gène nommé CHRM2 a lui aussi fait l’objet de spéculations en raison de corrélations trouvées entre des variations alléliques particulières ce gène et les résultats de QI, comme toujours des nigauds, racialistes en premiers sautent sur ces corrélations comme si elles faisaient office de preuve concluante. Et là encore ceux qui ont avalé ces déductions bancales ont prouvé en quoi leur attitude est stupide car une récente étude [7] prenant en compte de nouveaux échantillonnages a montré qu’il n’existait pas de lien entre le gène CHRM2 et «l’intelligence».

Au final mon cher darwincwg ces deux exemples sensé montré l’existence de preuves génétiques en faveur de tes thèses, montrent au contraire qu’il n’existe pas de preuves concluantes en faveur des thèses en question. Pire elles montrent la nécessaire prudence dont il faut faire preuve lorsque l’on trouve des corrélations entre certains allèles et certaines caractéristiques de la psyché.

Par ailleurs même en restreignant les variables comportementales corrélées à des variations génétiques, il faut être prudent. En effet par exemple certaines études ont prétendues avoir amené des preuves de l’implication de l’allèle particulier d’un gène dans les comportements suicidaires. Or bien évidemment là aussi d’autres études ont réfuté cette causalité. Par ailleurs une des études en question souligne également le fait que l’on ne peut généralement pas associés un gène à une capacité et/ou comportement.

A l'heure actuelle il n'existe pas de de «gènes suicide» identifiés, il n'y non plus probablement aucun gène unique à trouver comme cause du comportement suicidaire. Au contraire, la génétique du suicide, comme la génétique de toute maladie psychiatrique, serait, au mieux, la conséquence de multiples gènes et de d'interactions complexes de gènes. Par ailleurs, étant donné l'abondance relative des molécules de sérotonine altérée connexes dans le suicide et les absences d'associations avec des polymorphismes du gène candidat. La conclusion la plus probable est que le récepteur et des altérations enzyme trouvée à ce jour sont post-transcriptionnelles et post-traductionnelles et généralement n'impliquent pas de mutations et de polymorphismes génétiques. Penelope A. Lind et al (2009) [7]

Ces mises au points étant faites, je peux à présent revenir sur la dernière partie de ton commentaire où tu nous proposes des liens sensé mené vers de la documentation instructive.

Un excellent résumé de la situation en powerpoint (112 dias) est disponible ici.
http://www.authorstream.com/Presentation/aSGuest109137-1138838-diff-rences-intellectuelles-entre-races/
Il y a également cet excellent site.
http://intelligence.wikeo.be/ darwincwg

Ces documents hélas je l’ai connais déjà mon cher darwincwg. Et franchement le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne sont guère fiables sur le plan scientifiques. Ces documents étant constitués de citations hors-contexte sur la diversité génétique humaine et d’autres parts de citations d’opinions ou d’études boiteuses fait par des «racialistes» prenant leur postulant de départ comme des réalités.
J’ai déjà eu l’occasion d’ailleurs de réfuter en détails les assertions racialistes en question dans mon message précédent sources à l’appui. Et cela qu’il s’agisse de la réfutation des assertions sur le QI et le facteur «g» sensé être des mesures objective de l’Intelligence avec un grand «I» [8] [9] ou de la réfutation des assertions sur la moindre intelligence des populations d’Afrique subsahariennes en usant des moyennes de QI des populations en question. [11] [12]

Il faut dire que dans le deux cas il s’agit de déductions hâtives faites à partir de corrélations en ignorant bon nombre d’autres données susceptibles d’affectées les dites corrélations en question, il s’agit de la même erreur déductive faites à partir des allèles de certains gènes dont certains ont déduit hâtivement qu’il expliquaient des différences d’intelligences corrélations à l’appui alors que ce n’était pas le cas!

Bref tes sources sont de très mauvaises références scientifiques darwincwg.

Par ailleurs tu es prié à l’avenir d’éviter de donner à d’autres des leçons d’intégrité en matière d’objectivité en m’accusant de faire de l’idéologie alors que toi-même te réfères à des sources de toute évidence biaisé sur le plan idéologique!

Références:

[1] Johannes Krause et al (2010), The complete mitochondrial DNA genome of an unknown hominin from southern Siberia, Nature

[2] David Reich et al (2010), Genetic history of an archaic hominin group from Denisova Cave in Siberia, Nature

[3] Richard E. Green et al (2010), A Draft Sequence of the Neandertal Genome, Science

[4] Vania Yotova et al (2011), An X-linked haplotype of Neandertal origin is present among all non-African populations, Molecular Bioloy and Evolution

[5] Michael F. Hammer et al (2011), Genetic evidence for archaic admixture in Africa, Proceedings of the National Academy of Sciences

[6] Katherine E. Burdick et al (2006), Genetic variation in DTNBP1 influences general cognitive ability, Human Molecular Genetics

[7] Penelope A. Lind et al (2009), No Association Between Cholinergic Muscarinic Receptor 2 (CHRM2) Genetic Variation and Cognitive Abilities in Three Independent Samples, Behavior Genetics

[8] Victoria Arangoa et al (2003), Genetics of the serotonergic system in suicidal behavior, Journal of Psychiatric Research

[9] Susanne M. Jaeggi et al (2006), Improving fluid intelligence with training on working memory, Proceedings of the National Academy of Sciences

[10] Robert Jeffrey Sternberg (2008), Increasing fluid intelligence is possible after all, Proceedings of the National Academy of Sciences

[11] David F. Marks (2007), IQ variations across time and race are explained by literacy differences, Nature

[12] David F. Marks (2010), IQ variations across time, race, and nationality: an artifact of differences in literacy skills, Psychological Reports