dimanche 30 octobre 2011

Excréments racialistes, fin.....(provisoire).....


Suite à la publication de mon message initiale sur le racisme «scientifique», un troll racialiste répondant au pseudo de darwincwg, mythomane se prétendant «docteur en biologie» (rien que cela) s'est donc sans surprise sentit obligé de me répondre avec virulence (au point de souhaiter ma mort) à plusieurs reprises. Ses réponses consistait notamment en de longs copiés/collés issu de sites racialistes. Lui ayant refuser ce flood (car la fonction «commentaires» est réservé aux commentaires et pas au flood), il m'a donc répondu tant bien que mal avec ces mots à lui, même si il se contentait donc toujours de pomper mécaniquement ce qui se trouvait sur ses sites racialistes de référence avec notamment comme référence de base d'illustres racialistes tel que John Philippe Rushton (voir photo ci-dessus).....

Comme on pouvait s'y attendre ses réponses étaient donc insipides, car ignorant les objections déjà amené à ces  «arguments», et bien évidemment ignorant les nouvelles objection que je lui amenait, références à l'appui, et donc se contentant de répéter en boucle les mêmes sophismes. Mais le pire étant son absence totale de maîtrise en matière de biologie, et plus spécifiquement en matière de génétique et d'anthropologie. Son incapacité à argumenter l'ayant au final poussé, à souhaiter ma mort et autres joyeusetés pour finalement l'amené à aller me répondre sur son blog à lui à coup de longs copiés/collés ignorant bien évidemment tout ce qui lui avait été expliqué.

Jugeant à juste titre inutile de répondre à un troll ne maîtrisant strictement rien aux problématiques scientifiques qu'il aborde et ignorant tout ce qu'on lui explique en plus de distordre les propos de ses contradicteur, je n'avait initialement pas pensé à rédigé un nouveau message ne guise de réponse. Néanmoins deux de ces affirmations fallacieuse en matière de biologie, notamment de génétique, me semble intéressant à corriger non pas dans l'espoir de refaire l'éducation perdue et/ou inexistante du troll en question, mais simplement pour exposer clairement le caractère fallacieux des «démonstrations» racialistes. Ce message étant, je l'espère, le dernier consacré aux inepties racialistes, avant longtemps.

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Nous pouvons revenir sur les propos de ce docteur en biologie auto-proclamé, ne maîtrisant même pas le quart du tiers de la discipline dont il se dit spécialiste. Mais avant cela souvenons que darwincwg avait affirmé que le noirs africains seraient génétiquement plus proche d'Homo erectus  que les européens et les asiatiques. Je lui avait demandé de me fournir une source démontrant cela. Et en guise de référence darwincwg se référa donc à ce papier de John Philippe Rushton, papier qui n'amène strictement aucune donnée génétique! En effet pour darwincwg, pas besoin de données génétique pour démontré que les africains seraient génétiquement plus proche d'Homo erectus car John Philippe Rushton l'aurait démontré via des variables phénotypiques. À ce titre voilà comment darwincwg expose la chose.


J’ignore comment on peut être suffisamment à la masse pour se prétendre «docteur en biologie» et affirmer une pareille énormité..... Ah oui c’est vrai il suffit d’être complètement à la masse bien sûr!

Il y a en effet plusieurs choses que le mythomane darwincwg ignore en matière de biologie mais également plus spécifiquement en matière de paléoanthropologie.

1. Des traits similaires peuvent-être apparus indépendamment dans deux ou plusieurs populations. Par exemple une étude relativement récente sur certaines séquences d’ADN néanderthaliennes suggèrent, que certains néanderthaliens étaient probablement roux comme certains européens modernes. Pourtant les variations génétiques qui auraient confié cette « rousseur» à certains néanderthaliens, ne sont pas les mêmes que celles des européens roux d’aujourd’hui. [1] Bref un caractère phénotypique similaire voir identique, n’a pas forcément une origine génétique commune et ne témoigne pas forcément d’un lien de parenté.

2. Des caractères similaires à certaines populations d’Homo erectus ont été retrouvé chez les populations…..Est-Asiatiques. Étrange sachant car selon les standards de Rushton (et donc de darwincwg) les Est-Asiatiques devraient être plus «éloignés» des Homo erectus. Les caractères Est-Asiatiques en question étant notamment les incisives en pelle + d’autres traits au niveau du crâne. Certains paléoanthropologues suggérant un métissage entre les Homo erectus asiatiques et les Homo sapiens sapiens venus d’Afrique [2]. D’autres penchent pour une simple convergence évolutive.

3. Si l’on veut prouver que les noirs-africains sont génétiquement plus proches d’Homo erectus que les autres populations humaines, il faudrait retrouver de l’ADN d’Homo erectus et si possible de différentes populations d’Homo erectus à travers le monde (car Homo erectus était répandu de l’Afrique à l’Est de l’Eurasie avec des variations notables d’une population à l’autre) de comparer tout cela aux données génétique existante des populations humaines actuelles, pour être fixé.

Mais la faute la plus grave de Darwincwg demeure sa vision même de l’évolution en général et de l’évolution humaine en particulier. En effet parler «d’échelle de l’évolution» est totalement obsolète de nos jours. Cette vision «gradiste» de l’évolution où l’on placerait donc Homo erectus en amont et les africains entre Homo erectus et les eurasiens, est donc une stupidité crasse ignorant aussi bien les modalités réelles de l’évolution en général que la complexité de l’évolution humaine récente en particulier.

C’est d’ailleurs aussi en cela que le papier de Rushton auquel il se réfère, n’amène aucune donnée génétique et n’amène plus généralement strictement aucune démonstration rigoureuse des thèses racialistes qu’il défend.
Rushton ne faisant dans son papier que deux choses- à savoir tout d’abord enfoncer des portes ouvertes pour ensuite prétendre que ces thèses racialistes seraient donc elles aussi des évidences avérées.

Premièrement Rushton ne fait que constater via des corrélations ce que toute personne un minimum informer en matière d’évolution humaine sait déjà. À savoir que la largeur du bassin et volume crâniens on co-évolué, chez les hominidés, une tête plus grosse nécessitant un bassin plus large pour permettre la parturition. Et bien sûr un bassin plus large ayant quelques peu modifié les insertions fémorales avec une incurvation fémorale plus grande.

Fort d’avoir prouvé que la Terre est ronde plus de 500 ans après Christophe Colomb, Rushton ajoute alors que l’on constaterait un moindre volume crânien, une moindre largeur du bassin, et une moindre incurvation fémorale chez les africains actuels que chez les eurasiens. Tout cela étant sensé confirmer ses thèses racialistes selon lesquels les africains seraient non-seulement moins intelligent mais également auraient moins «évolué» depuis Homo erectus que ne l’ont fait les populations eurasiennes!

Rien que cela!

Mais il y a bien évidemment plusieurs problèmes qui sont totalement ignoré par cette pseudo-étude de Rushton.

1. nombreuses données absentes ou pire encore une absence d’informations sur certaines données.

2. Concernant les données des populations humaines actuels, il n’y aucune prise en compte des variations existant au sein des grand regroupements continentaux.

3. Cette pseudo-étude ignore des études et observations antérieures ayant montré en quoi les variations existant au sein des grands regroupements continentaux. rendent ces derniers non-pertinents pour déterminer des «tendances» évolutives, comme cela est fait entre les différentes espèces d’hominidés!

Par exemple Rushton s’était donné au même raisonnement avec la maturation. En effet l’analyse du squelette d’un jeune Homo erectus laisse penser qu’Homo erectus avait une maturation bien plus rapide que la nôtre. En fait il semblerait même que la maturation d’Homo erectus soit plus similaire à celle des grands singes qu’à celle d’Homo sapiens sapiens. En cela les auteurs de cette étude parue dans la revue Nature pensent qu’Homo erectus avait probablement des capacités cognitives nettement moindres que celles des hommes modernes. [3] Or là encore John Philippe Rushton prétend que les noirs-africains ont une maturation plus rapide que les autres populations humaines en se basant là encore sur quelques données agrégées.

Ainsi la plus grande maturation ferait à la fois office de «démonstration raciale» tout en confirmant les idées de Rushton voulant que les populations noires africaines aient moins évolués en matière de maturation et d’intelligence, depuis Homo erectus.

Bien évidemment les conclusions de Rushton sont bancales car ignorant s’adonnant là encore à des agrégations ignorant la diversité génétique et phénotypique humaine dans son ensemble, en plus de prendre parti gratuitement pour une vision simpliste et linéaire de l’évolution humaine. Premièrement les différences de rythme de maturation entre les différentes populations humaines sont nettement moindre que celle estimée entre Homo erectus et l’homme moderne. De plus les différences moyennes de maturation entre populations humaines ne se répartissent pas de manière géographiquement nettes comme semble le suggérer Rushton et ne permettent pas de déduire quoi que ce soit en ce qui concerne l’intelligence des populations humaines en question. Tout cela n’étant pas surprenant sachant que l’évolution humaine n’est guère aussi linéaire que semble le percevoir Rushton.

Par exemple en 1974 le psychologue Daniel G. Freedman constata qu’une ethnie «caucasienne» du nord de l’Inde les Punjabi, avaient une maturation très rapide en comparaison des autres populations. En fait la maturation des enfants de cette ethnie, était alors la plus rapide connu à travers le monde, dépassant les moyennes calculé pour les populations noires africaines. Notons également cette ethnie, loin de confirmer les thèses de Rushton mettant en corrélation maturation, intelligence et succès économique, faisait preuve d’un certain succès économique.

L’anthropologue Léonard Liebermann est revenu sur les enseignement des observation de Freedman [4]

Premièrement la rapidité de maturation varie énormément au sein des «races». Il est ainsi difficile d’affirmer que les moyennes faites entre macro-populations (noirs-africains, caucasiens, asiatiques) soient significatives et donc trahissent quoi que ce soit en matière de proximité phylogénétique.

Deuxièmement, les variations inter-populations dans la rapidité de la maturation semblent être indépendantes de la «race» et des aptitudes intellectuelles des populations en question. Elles semblent trahir des évolutions locales (au sein des grands regroupements appelés «races»), peut-être en raison de pressions sélectives particulières, mais donc sans que cela puisse être rattaché à des aptitudes intellectuelles particulières.

Tout cela est bien sûr ignoré par Rushton et compagnie, ces derniers ne jugeant que par des agrégations dont la pertinence n’est pas démontré voir même sérieusement mise à mal, ainsi que par des déductions spéculatives ayant pour base une vision linéaire, «gradiste» et donc fausse de l’évolution.

Enfin on peut également noter un point amusant. Des études ont montré que l’Homme de Néanderthal avait lui aussi une maturation plus rapide que la nôtre [5] [6] et plus récemment une étude a montré que les eurasiens étaient de toute évidence génétiquement plus proche de Néanderthal que ne le sont les africains (car les ancêtres des eurasiens se seraient métissé dans une certaine mesure avec des Néanderthaliens). Question darwincwg pourra-t-il intégré cet exemple pour comprendre pourquoi on ne peut pas inférer de manière simple une supposée proximité génétique à partir de caractéristiques phénotypiques?

Bref l’agrégation de macro-populations continentales faite par Rushton est fallacieuse. Mais pire pareille agrégation tient d’autant moins avec les populations noires africaines lorsque l’on sait que celles-ci sont très diverses les unes par-apport aux autres et que l’ensemble eurasien n’est en réalité qu’un sous-ensemble d’une diversité génétique essentiellement noire africaine. [7]


Comme le montre cet «arbre d'apparentement» ci-dessus l’analyse du génome de divers populations africaines et non-africaines, montrent la très grande diversité génétique africaine en comparaison avec celle du reste du monde qui n’en constitue qu’en fait un sous-ensemble. Aucune des agrégation raciales de Rushton consistant à présenter les noirs-africains comme un ensemble cohérent, ne tient compte de cette complexité et notamment des relations phylogénétique des diverses populations noires-africaines. Pourtant cette complexité peut rendre les moyennes entre populations continentales de Rushton totalement caduque. Mais Rushton ne s’embarasse pas de ces données, ignore leurs implications et préfère donc s’en tenir mordicus à ses agrégations bancales en guise de démonstration.

Et donc il ne suffit pas de sortir une moyenne des « noirs africains » pour telle ou telle mesure phénotypique, il faudrait plutôt établir des moyennes des diverses populations africaines, en tenant compte des divergences et proximités phylogénétique des diverses populations noires-africaines en question. Et il faudrait s’assurer que l’échantillonnage des différentes populations, est donc pertinent compte tenue de ces proximités phylogénétiques.

À ce titre prenons un exemple concret concernant les traits musculo-squelettiques.

Le grand médecin, anatomiste et anthropologue français du 19ème siècle Paul Broca était, comme la plupart des hommes occidentaux de classe sociale supérieure de l'époque, convaincu de l’infériorité intellectuelle des noirs, qu’il percevait comme étant plus «simiens» que les blancs. Un des caractères musculo-squelettique que Paul Broca mesura était le rapport radius (os de l’avant-bras) – humérus (os du bras à proprement parler). Selon Broca plus l’avant-bras est long par apport aux bras plus cela se rapproche d’une condition «simienne». Or Broca était content de constater que les noirs africains avaient en moyenne un avant-bras plus long par-apport aux bras, comparé aux européens. Cependant les choses se compliquèrent lorsqu’il mesura ce rapport de longueur chez des représentant de l’ethnie khoïkhoï, pour qui l’avant-bras était bien moins long par apport à l’avant-bras que cela n’était le cas chez les blancs! [8] Bref là encore nous avons une donnée exposant le caractère fallacieux des agrégations faites par John Philippe Rushton!

Car ce que fait Rushton en conglomérant les noirs africains, sans même que les échantillonnages prennent en compte cette diversité des dits noirs-africains, revient exactement au même que de mesurer la taille moyenne des noirs-africains versus la taille moyenne des blancs européens. Que signifierait la taille moyenne des noirs africains alors que l’on trouve un vaste gamme des variations chez ces derniers avec des pygmées de taille très inférieure à la moyenne et d’autres populations africaines ayant au contraire une taille moyenne remarquablement grande? D’ailleurs comment réaliser un échantillonnage pertinent pour déterminer la taille moyenne des noirs africains compte tenus de ces variations importantes et complexes dans leurs répartitions respectives, d’une population noire africaine à l’autre? Car si l’on surreprésente les pygmées ou inversement notre moyenne sera forcément biaisée et donc non-pertinente. La même question se poserait d’ailleurs en grande partie pour les européens pourtant moins divers sur le plan génétique.
Mais John Philippe Rushton ignore bien sûr ce dernier point, la rigueur méthodologique ne l’intéresse pas, seule la validation même bancale mais emballé d’une belle rhétorique de ses préjugés, comptent.

En conclusion il n’existe aucune démonstration génétique. Et la soit disant démonstration phénotypique n’a même pas un quart de tiers de rigueur nécessaire pour permettre d'extrapoler des tendances évolutives inter-espèce à une diversité phénotypique intra-espèce. Normal puisque John Philippe Rushton ignore, comme à son habitude, la complexité de la diversité humaine et ne jure que par l’agrégat de quelques variables en ignorant totalement la faiblesse de pareille démarche.

Mais avant de conclure définitivement ce message je reviens sur une dernière perle de darwincwg.
 
Non, il n’est pas correct de dire que l’homme descend du singe, car cela prête à confusion sachant qu’en réalité l’homme est lui-même biologiquement parlant, un singe! L’espèce humaine est une espèce de singe parmi d’autres (bien que donc dotés de particularités remarquables), une espèce de singe qui partage des ancêtres communs avec les autres singes. Les ancêtres communs en question étaient bien évidemment également des singes, mais donc ces ancêtres communs n’existent plus aujourd’hui.

Ainsi si l’on prend nos plus proches cousins actuels que sont les bonobos et les chimpanzés, nous partageons avec des derniers un ancêtre commun dont l’âge est estimé entre 5 et 10 millions d’années (probablement aux alentours de 6 à 8 millions d’années). Nous descendons donc de cet ancêtre commun mais pas du chimpanzé. L’affirmation «l’homme descend du singe» prêtant à confusion, n’exprimant pas pertinemment l’évolution humaine telle qu’elle a eu lieu et donc n’étant guère correct.
Tout cela nous amène à l’affirmation de darwincwg selon laquelle l’on pourrait dire que les européens descendent des africains et que cela serait là aussi correct.

Or ce n'est bien évidemment pas le cas!

D’une part parce que là encore l’on raisonne en terme d’ancêtres communs. Mais aussi et surtout parce que contrairement à la lignée du chimpanzé avec laquelle nous n’avons plus de flux de gènes depuis plusieurs millions d’années, il y a eu de flux de gènes conséquent entre l’Europe et l’Afrique il y a encore moins de 40'000 ans!
Darwincwg cite le généticien Luigi Luca Cavalli-Sforza pour affirmer par exemple que les africains seraient apparus il y 200'000 ans et les européens il y 100'000 ans. Mais il y a de nombreuses inexactitudes dans cette affirmation. La question serait de savoir si Cavalli-Sforza a réellement fait une erreur, s’est mal exprimé ou que Darwincwg l’a mal compris et/ou retranscrit. Toujours est-il que l’on peut corriger cette affirmation en rappelant les trois choses suivantes.

1. L’apparition de l’homme moderne (Homo sapiens), est estimé avoir eu lieu il y a 200'000 ans en Afrique.

2. Si des sorties hors d’Afrique de la part de l’homme moderne ont probablement déjà eu lieu il y plus de 100'000 ans, il semble qu’elles contribuèrent que de manière limité au patrimoine génétique de l’humanité moderne. Par ailleurs à ce jour rien ne prouve qu’il y a 100'000 ans l’homme moderne avait colonisé l’Europe qui semblait alors encore peuplée exclusivement de Néanderthaliens. Par ailleurs le chromosome Y indique des sorties du continent africain largement plus récentes qu'il y a 100'000 ans! [9]

3. L’homme moderne est arrivé en Europe aux alentours de 50'000 à 40'000, où hormis les premiers fossiles européens d’Homo sapiens l’on observe également les premiers artefacts culturels associés à Homo sapiens avec entre autre l’implantation de la «Culture Aurignacienne». [10]

À tous ces éléments mettant déjà à mal l’affirmation de darwincwg, il est nécessaire de rappeler à nouveau que les données génétiques actuels indiquent l’existence de flux de gènes conséquents allant de l’Afrique subsahariene à l’Europe il y moins de 40'000 ans voir même probablement il y a 20'000 ans seulement. [11]

D’ailleurs l’existence de pareilles flux de gènes relativement récent dans la préhistoire humaine se remarque aisément lorsque l’on observe la distribution de l’haplogroupe T du chromosome Y!

L’haplogroupe T du chromosome Y a une distribution allant de l’Afrique Subsaharienne, à l’Europe et même jusqu’en Inde. La date d’apparition de cet haplogroupe se situe entre 19'000 et 34'000 ans et trahit donc des flux de gènes relativement récent entre différents continents notamment entre l’Europe et l’Afrique. [12]

Bref les européens ne descendent pas des africains ils partagent divers ancêtres communs récents, voir même étonnamment récents, qui vivaient selon toute vraisemblance en Afrique. Et mieux encore divers flux de gènes ont continué d’avoir lieu entre les populations africaines et européennes à des temps bien plus récents encore.

Ces mises au point étant faite je pense pouvoir fermer provisoirement cette petite série de message sur le racisme «scientifique». Tout ce que l’on peut retirer de l’histoire est que le racialisme, c’est-à-dire ces doctrines raciales visant à dépeindre certaines populations comme «inférieures» ou «nuisibles» en raison de leur «biologie», a pour seules bases la distorsion de données anthropologiques, l’absence de rigueur et une indécrottable mauvaise foi! Et il est bien sûr aussi illusoire d’essayer de convaincre un fanatique décérébré racialiste qu’un créationnistes. Surtout lorsque le racialiste en question est suffisamment à la masse pour s’autoriser des assertions mythomanes aussi énorme que celles consistant à se faire passer pour un docteur en biologie sans même avoir ne serait-ce qu’un quart du tiers de bagage en la matière!

[1] Carles Lalueza-Fox et al (2007), A Melanocortin 1 Receptor Allele Suggests Varying Pigmentation Among Neanderthals, Science

[2] Hong Sang et al (2007), An early modern human from Tianyuan Cave, Zhoukoudian, China, Proceedings of the National Academy of Sciences

[3] Hélène Coqueugniot et al (2004), Early brain growth in Homo erectus and implications for cognitive ability, Nature

[4] Leonard Lieberman (2001), How “Caucasoids” Got Such Big Crania and Why They Shrank, Current Anthropology, From Morton to Rushton

[5] Tanya M. Smith et al (2007), Rapid dental development in a Middle Paleolithic Belgian Neanderthal, Proceedings of the National Academy of Sciences

[6] Marcia S. Ponce de Leoet al (2008), Neanderthal brain size at birth provides insights into the evolution of human life history, Proceedings of the National Academy of Sciences

[7] Sarah A. Tishkoff et al (2009), The Genetic Structure and History of Africans and African Americans, Science

[8] Paul Broca (1862), Sur les proportions relatives du bras, de l’avant-bras et de la clavicule chez les noirs et les Européens, Bulletins Société d’Anthropologie, Paris 3: 32pp

[9] Peter A. Underhillet al (2000), Y chromosome sequence variation and the history of human populations, Nature

[10] Michael Bolus et Nicholas Conard (2011), Les débuts de la culture en Europe, Pour La Science, numéro 407 -Septembre 2011

[11] Heng Li and Richard Durbin (2011), Inference of human population history from individual whole-genome sequences, Nature

[12] Fernando L. Mendez et al (2011), Increased Resolution of Y Chromosome Haplogroup T Defines Relationships among Populations of the Near East, Europe, and Africa, Human Biology